JM

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Introduction


INTRODUCTION

Le nom de HIGHWAY 55 a été choisi pour cette émission car l'autoroute 55 (maintenant Interstate 55) traverse les Etats Unis du Sud au Nord, en partant, en bas, de La Nouvelle Orléans et en remontant tout droit vers le Nord, en suivant une partie du cours du Mississippi, et en passant par des villes telles que Memphis et St Louis et se terminant, tout là-haut, à Chicago. C'est exactement cette voie qu'ont suivie les premiers bluesmen noirs issus du Delta du Mississippi pour gagner le Nord, jusqu'à Chicago, propageant leur musique dans tout le pays et transformant ainsi profondément la culture Nord Américaine, transportant également la semence qui a fait naître le Rhythm 'n' Blues et le Rock 'n' Roll.

BONNE ECOUTE A TOUS !!

Jean-Marc
Highway 55

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jeudi 8 novembre 2018

Buddy GUY à Paris - " Blues is Alive and Well Tour 2018 "

Live an Well 2018 Tour Buddy GUY à Paris. Pas loin de 40 dates pour ce « BLUES IS LIVE AND WELL Tour 2018 » de Buddy GUY ; pas mal pour ce « magnifique vieillard » qui a affiché 82 au compteur des ans, ce 30 Juillet 2018. Qu’on ne se méprenne pas, le terme « vieillard » n’est nullement péjoratif sous ma plume ; bien au contraire ! J’admire cet artiste qui, à cet âge respectable, il faut bien le reconnaître, est encore capable d’enquiller 40 dates aux quatre coins des Etats Unis et quelques-unes en Europe. En effet, après deux dates au Danemark et Paris, il devait aller à Prague, puis retourner au States, mais pour assurer là-bas quatre dates successives, certes au même endroit, mais quand même ! Quelle énergie ! En tout cas, nous l’avons vu à Paris, salle PLEYEL cette fois-ci et non plus à l’Olympia. Cette salle est magnifique et le son est parfait. L’accueil mérite également un 10/10, ce qui n’est pas toujours le cas des lieux parisiens … C’est qu’il porte encore beau notre Buddy ! Il entre en scène à l’heure pile, pantalon blanc immaculé, chemise à pois, évidemment, et, vissée sur la tête, une casquette blanche … à pois beige ! La démarche est assurée et la silhouette à peine voûtée, en dépit des ans et du poids de la guitare, mais il faut dire qu’il en a portées ainsi toute sa vie. La voix est aussi toujours là, tantôt très haute, tantôt très grave, mais toujours puissante. Et c’est parti pour un set d’une heure et demie, sans arrêt ni pose ; quand je vous disais qu’il assure ! Comme à son habitude, Buddy GUY est plutôt caustique ; perpétuant la tradition du Blues ancien, il sait se montrer presque salace, par exemple en faisant des mouvements de bassins plus que suggestifs ; à côté de lui, Elvis PRESLEY qu’on surnommait pourtant le « pelvis », n’était qu’un petit garçon dans ce domaine ! Mais tout ça n’est pas pour nous déplaire ; c’est la tradition … Alors, quand on voyait l’intitulé de son périple « Blues is Alive and Live Tour 2018 », empruntant le titre de son dernier album, on s’attendait à ce qu’il nous en livre pal mal d’extraits. Il faut dire, que cette dernière galette, sortie chez RCA Records il y a peu de temps, nous avait bien plu, au point de lui consacrer une émission spéciale, avec d’autres titres plus anciens. Mais il n’en fut rien ! Non, Buddy commence son show en reprenant pas mal de « grands classiques » du Blues. D’emblée un Hoochie Coochie Man qui réjouit l’assistance ; il faut dire que Buddy a joué bien souvent ce morceau aux côtés du Grand McKinley. S’enchaînent ensuite d’autres classiques et ce n’est qu’au milieu du set que Buddy se décide à nous livrer « Cognac », le troisième titre de son dernier album ; Jeff Beck et Keith Richards n’étaient pas là, mais c’était bien quand même ! Comme il le fait habituellement, Buddy rendra ensuite un hommage à plusieurs de ses anciens Confrères, JL Hooker, Ray Charles, Marvin Gaye et même Eric Clapton, qui lui n’est pas « ancien » évidemment ! La salle est enthousiaste à l’écoute de ces extraits emblématiques de Notre Musique. Derrière lui un orchestre en béton ! A la batterie son producteur/batteur comme il le dénomme lui-même. C’est en effet Tom HAMBRIDGE, ce musicien, songwriter et même chanteur lui-même, qui a produit le « Blues is Alive and Well » qui tient la grosse caisse sur ce Tour. Au clavier une vedette au doigté fantastique, tantôt hyper rapide avec une main gauche qui vient taper sous la main droite (!!), tantôt tout en finesse quand il s’agit d’égrener quelques notes aigües sur les titres lents (I like that lui dira Buddy Guy à cette occasion !). Côté guitares, les accompagnateurs habituels à la basse et à la seconde guitare, à qui Buddy laissera plusieurs solos qui, eux aussi, ont enflammé la salle, dont un pot-pourri Hendrixien assez bluffant ! Moment de folie quand, vers la fin du set, Buddy descend dans la salle, aidé par un assistant qui l’éclaire et lui tend un micro, et surveillé par un mastard de la sécurité, qui n’aura toutefois pas à intervenir tant la bienveillance à l’égard du Vieux Maître est palpable parmi tous ces gens qui constituent un public totalement acquis et admiratif ! Vous dire mon émotion quand, en remontant l’allée vers le fond de la salle, Buddy GUY s’arrête par hasard juste à ma hauteur. Il joue de la guitare, chante quelques paroles et me regarde dans les yeux ! Je pourrais le toucher tant il est près, mais je ne le fais pas, bien sûr. Un moment unique ! Puis il remonte sur scène, abandonne sa guitare et se met à jeter des « goodies » dans la salle. Public des premiers rangs en délire ! Il serre également des mains et les personnes agglutinées devant la scène lui tendent des papiers et des disques, qu’il signe. Il signera même une guitare (une vraie !) que lui tend un musicien français ; nous le croiserons plus tard dans le hall ; il avait encore des étoiles dans les yeux ! Il serre élégamment la main d’une personne du public au premier rang, qui est assise en fauteuil roulant, et qui … se dresse sur ses jambes pour la circonstance (ne voyait la aucune allusion de ma part avec un quelconque miracle …) Puis il quitte la scène après avoir salué de la main ; il ne reviendra pas et son orchestre finira le morceau avant de venir saluer, sous les ovations. Il n’y avait pas beaucoup de fauteuils vides ce soir-là à PLEYEL et j’ai constaté avec un peu de surprise, la présence de pas mal de « jeunes » dans le public. Souvent des Papas et même des Grands Pères venus avec des ados ou des « fils » de 30 ans ! La transmission est là et il existe donc une nouvelle génération qui s’intéresse à cette musique et ça, c’est une bonne nouvelle. J’en terminerai avec ce qui, pour moi, fut le clou au moins émotionnel, d’un spectacle pourtant bien réjouissant dans son ensemble. J’avais remarqué la présence d’un tout jeune garçon se manifestant au bord de la scène ; à peine âgé de 10 à 12 ans, il me paraissait bien jeune pour s’intéresser au Blues ! Mais au deuxième tiers du set, je vois le manche d’une guitare qui dépasse du rideau de scène, me faisant la réflexion qu’aucun guest n’était au programme. C’est alors que Buddy GUY s’est tourné vers ce manche, ou plutôt la personne qui le portait. Et c’était notre jeune garçon ! Stupéfiant ! Le gamin, vraiment pas plus haut que trois pommes, entre sur scène assez timidement et on branche sa guitare à un ampli ; il est donc là pour jouer ! En plus, cette guitare que porte (presque difficilement) le gamin, elle est couverte de pois et Buddy lui dit que, la prochaine fois qu’il reviendra jouer avec lui sur scène, il n’oublie pas la sienne à la maison ! Oui, Buddy lui a donc prêté l’une de ses guitares ! Buddy commence alors à jouer et … invite le gamin à jouer avec lui. Après avoir demandé à Buddy dans quelle tonalité il joue (véridique !), le gamin joue sur la guitare de Buddy. Et quand je dis qu’il joue, oui, il joue bien. Bien sûr il n’a pas encore l’assurance d’un musicien confirmé, mais pour un gamin, il fait mieux que se débrouiller ! Je connais des guitaristes adultes qui ne font guère mieux … Et voilà, c’est parti, prenant de l’assurance, le gamin dialogue à la guitare sur scène avec Buddy, sous le regard bien veillant puis admiratif de ce dernier qui finira par … l’applaudir ! Vous ne me croyez pas ? Alors cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=qMaxArcahp4 Le « Gamin » s’appelle Valentin, il est français, il a bien une douzaine d’années, et, si les petits cochons ne le mangent pas, il fera quelque chose de grand dans le domaine de notre Musique ! Voilà, il y a parfois, comme ce fut le cas ici, des moments surprenants et magiques, où le temps est suspendu ; un vrai moment d’émotion, entièrement dédié à la Musique ! Encre une fois Buddy GUY aura emporté l’adhésion d’une salle entière qui, il faut le dire, lui était déjà acquise ; mais il reste un « Grand Monsieur du Blues ! » Salle PLEYEL, Paris, le 06 Novembre 2018. JEAN MARC Emission HIGHWAY 55 Membre du COLLECTIF DES RADIOS BLUES

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